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FAQ

Foire aux questions

Vaccination pour enfant

La vaccination protège votre enfant contre de graves maladies en stimulant son système immunitaire et en créant des anticorps contre certains virus et bactéries. Vacciner votre enfant lui assurera une protection.

Un enfant qui n’est pas vacciné risque de transmettre des maladies à d’autres enfants, même à ceux qui ont été vaccinés, car aucun vaccin n’offre une protection à 100 %.

Les vaccins ont minimisé ou éliminé les épidémies de certaines maladies qui ont été mortelles pour un grand nombre de personnes, y compris la rougeole et la polio aux États-Unis, et la variole dans le monde entier. Mais parce que les bactéries et les virus qui causent des maladies existent toujours, les gains obtenus au niveau de la santé publique ne peuvent être maintenus qu’en veillant à ce que les taux de vaccination restent suffisamment élevés pour prévenir les épidémies.

Les vaccins protègent votre enfant de plus de quinze maladies graves et parfois mortelles, dont voici une liste partielle ci-dessous :

  • Hépatite B
  • Rotavirus
  • Diphthérie
  • Tétanos
  • Coqueluche
  • Haemophilus Influenzaetype b (Hib)
  • Pneumocoque
  • Poliomyélite (polio)
  • Influenza (grippe)
  • Rougeole
  • Oreillons
  • Rubéole (Rougeole allemande)
  • Varicelle
  • Hépatite A
  • Méningite

Peut-être. Si un enfant non immunisé est exposé à certaines maladies, il y a de bonnes chances qu’il contracte cette maladie. Ce qui se passe par la suite dépend alors de l’enfant et de la maladie.

Certains enfants peuvent présenter une légère éruption cutanée et doivent rester à la maison pendant quelques jours (pas de garderie ou d’école). Dans les pires cas, certains peuvent devenir assez malades pour être hospitalisés, souffrir d’un handicap permanent, ou même décéder.

Ces maladies sont extrêmement contagieuses et peuvent être transmises par les fluides corporelles, des particules de salive qui se trouvent dans l’air ou encore par de la nourriture ou des boissons contaminées.

Bien que certaines de ces maladies aient pratiquement disparu grâce à la vaccination, des épidémies de rougeole et de coqueluche ont toujours lieu au Canada. Et même avec la disparation de certaines d’entre elles, quelques maladies demeurent communes dans d’autres parties du monde et ne sont qu’à un avion de distance. Si nous cessons la vaccination contre ces maladies, beaucoup d’autres personnes deviendraient infectées.

Non. L’allaitement maternel offre une certaine immunité temporaire contre des infections mineures comme le rhume, mais ce n’est pas un moyen efficace de protéger un enfant contre certaines maladies spécifiques pour lesquelles les vaccins protègent.

De même, la prise de vitamines ne protège pas contre les bactéries et les virus qui causent des maladies graves. Les remèdes chiropratiques, la naturopathie et l’homéopathie sont totalement inefficaces dans la prévention de maladies évitables par la vaccination.

Non. Les nouveau-nés ont parfois une immunité à certaines maladies parce qu’ils ont reçu les anticorps de leur mère (appelés « anticorps maternels »). Toutefois, l’immunité par les anticorps maternels n’est que temporaire et peut être absente si la mère n’est pas elle-même immunisée.

Oui. Malgré les avantages bien connus de l’allaitement maternel, comme une protection améliorée contre le rhume, les infections de l’oreille ou la diarrhée, l’allaitement ne protège pas spécifiquement contre des maladies évitables par la vaccination. Contrairement aux vaccins, l’allaitement ne stimule pas l’immunité de votre bébé.

Les vaccins sont parmi les produits médicaux les plus sécuritaires disponibles, et les scientifiques s’efforcent de s’assurer qu’ils le soient encore plus. Chaque vaccin est soumis à des tests approfondis avant d’être autorisé et la sécurité des vaccins continue d’être surveillée tant et aussi longtemps que le vaccin est utilisé.

La plupart des effets secondaires de la vaccination sont mineurs (ex. : douleur au site de l’injection ou faible fièvre). Ces effets secondaires ne durent pas longtemps et peuvent être traités.

Les réactions graves sont très rares. Le minime risque de présenter une sérieuse réaction suite à la vaccination doit être comparé au risque réel de contracter une maladie dangereuse évitable par la vaccination ou de souffrir de complications.

Oui. Votre enfant peut être vacciné en cas de maladie bénigne ou s’il prend des antibiotiques.

Au moins 5 visites avant l’âge de 2 ans sont nécessaires, car votre bébé doit être protégé de plus de 15 maladies et la plupart des vaccins nécessitent, afin d’offrir une protection optimale, deux doses ou plus.

Pour les nouveau-nés, les vaccins sont donnés selon un calendrier de 2, 4, 6, 12 et 18 mois. Les doses ne doivent pas être trop rapprochées, car l’immunité n’aura pas le temps de se développer. Ne retardez pas la vaccination de votre enfant, car pendant ce temps, il est sans protection contre ces maladies graves.

Non. Si vous oubliez une dose, il n’est pas nécessaire de recommencer. Nous continuerons la vaccination là où nous sommes rendus.

Le dossier de vaccination de votre enfant est inscrit dans notre système de tenue de dossiers électroniques ainsi que dans son carnet de vaccination. Votre enfant bénéficiera d’avoir un dossier de vaccination précis tout au long de sa vie.

Voici la liste des vaccins recommandés par les médecins pour la plupart des enfants :

0-6 ans

  • Hépatite B (hep B) – Ce vaccin protège contre une infection causant une insuffisance hépatique. 3 doses sont nécessaires au cours des 18 premiers mois de vie (2, 4 et 18 mois).
  • Rotavirus (RV) – Ce vaccin protège les enfants d’une infection gastro-intestinale qui provoque une diarrhée pouvant mettre la vie de l’enfant infecté en danger. 2 doses sont nécessaires, à 2 et 8 mois.
  • Diphtérie, tétanos et coqueluche (DTaP) – 5 doses de ce vaccin sont nécessaires pour protéger les enfants de ces trois maladies, de 2 mois à 6 ans.
  • Haemophilus influenzae type b (Hib) –  Ce vaccin protège contre une bactérie qui cause de dangereuses infections au cerveau, aux poumons et à la trachée. Les enfants reçoivent 3 ou 4 doses (selon la marque du vaccin) à partir de 2 mois.
  • Pneumocoque (PCV13) – Ce vaccin est disponible en 3 doses données à partir de l’âge de 2 mois. Il protège contre les infections mortelles du cerveau et du sang.
  • Poliovirus inactivé (IPV) – 4 doses de ce vaccin sont nécessaires pour protéger les enfants contre la poliomyélite, dès l’âge de 2 mois.
  • Oreillons, Rubéole et Rougeole (MMR) – 2 doses sont nécessaires pour protéger les enfants de ces trois maladies, la première à 12 mois et la seconde à 18 mois.
  • Hépatite A (hep A) – L’hépatite A peut causer une insuffisance hépatique. Le vaccin est donné en 4e année du primaire.
  • Varicelle – Les enfants ont besoin de 2 doses, à intervalle d’environ 4 à 5 ans.
  • Influenza (grippe) – Il est recommandé que toutes les personnes âgées de 6 mois et plus reçoivent ce vaccin chaque année. Les enfants âgés de moins de 9 ans peuvent avoir besoin de plus d’une dose.

7 à 18 ans

  • Tétanos, diphtérie et coqueluche (Tdap) – Il s’agit d’une vaccination « de suivi » du vaccin DTaP que les enfants ont reçu plus jeunes. La protection du DTaP s’atténue avec le temps et c’est pourquoi une deuxième dose est recommandée.
  • Vaccin conjugué méningococcique (MCV4) – Ce vaccin protège contre la méningite, une maladie qui affecte le cerveau et la moelle épinière. Les enfants ont leur première dose de ce vaccin vers l’âge de 11 ou 12 ans, et reçoivent une seconde dose à 16 ans.
  • Virus du papillome humain (HPV) – Ce virus commun est relié au cancer du col de l’utérus et aux verrues génitales. Les enfants ont besoin de 3 doses à partir de l’âge de 11 ou 12 ans.
  • Influenza (grippe) – Vaccin recommandé chaque année.

Certains vaccins ont besoin de plus d’une dose pour aider le système immunitaire à se créer suffisamment d’anticorps pour le protéger. Il est important de respecter le calendrier établi par la Direction de la santé publique, car si ce n’est pas le cas, votre enfant pourrait ne pas être protégé de façon optimale.

D’autres vaccins se dissipent au fil du temps. Les vaccins « booster » peuvent être nécessaires afin d’optimiser votre immunité à long terme.

Non, la majorité des vaccins sont couverts par la RAMQ. Vous devrez simplement payer pour l’administration des vaccins effectuée par les infirmières.

Si vous avez commencé la vaccination de votre enfant à la clinique dès le début, il n’y a pas de frais pour une évaluation. Cependant, si vous avez commencé la vaccination de votre enfant ailleurs ou si vous avez omis plusieurs vaccins et que vous revenez nous voir pour que l’on continue la vaccination de votre enfant, des frais s’appliqueront pour l’évaluation de la vaccination de votre enfant. Une fois l’évaluation terminée, vous n’aurez pas à débourser pour une évaluation lors de visites subséquentes pour les vaccins de votre enfant.